Quand
Le 08/03/2020 à 15:00
Découvrez notre territoire à travers des paysages où se succèdent collines, vallées, monts, marais, bocage, pairies, rivières et petits villages à couper le souffle ! Offrez-vous une pause dans les montagnes de Normandie dans l'Orne !
L’effet Matilda est ce phénomène de déni ou de minimisation de la contribution des femmes scientifiques à la recherche. Bien souvent, leurs travaux sont attribués à des collègues masculins, quand elles ne sont pas tout bonnement oubliées. Au cours de l’histoire, les femmes de science se sont fait spolier de nombreuses découvertes.
« L’effet Matilda », c’est un phénomène qui porte un nom de femme, qui concerne les femmes, et qui a été théorisée… par une femme. Dans les années 80, l’historienne des sciences Margaret W. Rossiter se penche sur « l’effet Matthieu », qui veut que certains personnages sont reconnus au détriment de leurs collaborateurs, souvent à l’origine de cette renommée.
Notant que ce phénomène s’applique surtout aux femmes, Rossiter nomme « l’effet Matilda » d’après Matilda Joslyn Gage, militante féministe américaine qui, dès le XIXe siècle, avait noté l’attribution des pensées intellectuelles des femmes par des hommes. Au fil des ans, les exemples pour l’illustrer se sont succédé.
Au total, seules 48 femmes ont reçu le prix Nobel depuis la création en 1901 de l’honorifique distinction. Cela correspond à 3% des lauréats. Dans les sciences, comme dans les distinctions en général, les femmes ont encore une place à se faire.
Nous choisissons le sportraites de quelques scientifiques qui ont subi plus ou moins l’effet Matilda :
Emilie du Châtelet, Ada Lovelace, Emilie Noetter, Marthe Gautier, Rosalin Franklin….